Suivez-Moi!

4.11.11

Mieux vaut tard que jamais !

1 mois
21 jours
16 heures
3 minutes

Et des poussières que j’ai remis les pieds au Québec, sans vous donner la moindre nouvelle.

J’ai cette vague impression que le temps me file entre les doigts et qu’il ne me suffit plus de les fermer pour le retenir. Entre le camp, les campeurs et les inters-camps. Entre l’Université, les préparations d’initiation et les examens de classification. Entre mes habituels aller-retour à la lune; perte du portefeuille, perte de papiers universitaires…Le seule temps que je semble avoir trouvé pour composer deux ou trois paragraphes décents, c’est en compagnie de ma boîte de Timbits, entre un changement de frein et un souper avec Maman et Mel. Ouf…
Le retour au bercaille s’est donc avéré très occupé et n’a laissé que très peu de place aux symptômes relatifs à l’adaptation à ma nouvelle (ou ancienne, dépendamment de la perspective...) vie. J’ai donc peu à vous raconter de ce côté, mais ça viendra (j’imagine…)


(…)



Wow. Vraiment ? J’avais donc bel et bien commencé à vous écrire quelque part, un 30 août 2011.

Pour errer, ces mots auront errés. Entre ciel et terre, entre terre et mer, entre Amsterdam et Montréal, entre une vie qui ne vit plus et des souvenirs pourtant bien vivants. Les voilà qui reviennent sonner à la porte de ma petite boîte crânienne, drôlement occupée par l’Université soit dit en passant, pour me supplier de leur donner un sens, de leur raconter leur fin.

Une fois l’été tirer à sa fin, certains jours ont commencé à s’étirer. Par instant, les yeux pleins d’eau, je dialoguais en néerlandais (avec moi-même) en m’éternisant sur des photos prises dans une réalité qui ne semblait pas toujours m’appartenir. Puis, c’est lorsque je m’entendais pleurer de plus bel et rire aux éclats l’instant d’après, que je réalisais que ces moments, ces instants m’appartenaient à tout jamais. Je n’avais rien rêvé, mais j’avais bel et bien réalisé mon projet de fille Aupair en le menant à terme, 11 mois plus tard.

Oui, la grossesse se sera terminée avec deux mois de retard, mais croyez le ou non, cette aventure Loulououtremer aura fait murir plus d’une choses à l’intérieur de cette petite, devenue grande voyageuse !

Vous dire que cette publication sera la dernière serait vous mentir.
Je vous dit donc: À bientôt les cocos !

Loulououtremer

8.7.11

Wat een mooie avond ! (Quel belle soirée!)

Je ne crois pas avoir le temps de redescendre de mes nuages et HOP, que j'y serai à nouveau dans moins de 24h.

Nous sommes allés manger au restaurant pour ma dernière soirée avec toute la petite famille (Youpie pas de vaisselle!!!!!!!).

En rentrant à la maison, on emprunte le chemin qui longe le canal. Le ciel est mauve, rose et bleu. Le Beemster me dit Au revoir. Assise sur le dernier banc de la grosse Volks familiale, je regarde par ma fenêtre et je vois mes 11 mois défiler sur l'eau.
Je me rappel la première fois que l'on a emprunté cette route, 11 mois plus tôt. Ce qu'on chantait à la radio, j'y comprenais rien. Ce que les enfants se racontaient, j'y comprenais rien non plus. C'est donc dans une toute autre atmosphère que je longe ce chemin pour la dernière fois.

Chaque clignement de paupières est un dernier moment que j'immortalise au fond de ma rétine.

Ik Houvan Je Holland. (Je t’aime Hollande)

7.7.11

Achtenveertig uur !

Samedi

Samedi le 9

Samedi le 9 août 2011…

C’est tout ce qui tourne et retourne dans ma tête depuis lundi.

Un samedi qui me semble à des années lumières et pourtant si proche à la fois. Qui me semble si irréel, mais qui sera teinté de tout ce qu’il y a de plus réel, de plus vrai. Alors c’est vrai, je rentre à la maison? Ce n’est pas qu’une mauvaise blague?
Je fais ma valise sans trop comprendre pourquoi.

Les sourires qui décoraient ma chambre depuis plusieurs mois m’observent m’agiter avec interrogation et me demande pourquoi je les dégomme des murs. Les piles de vêtements sur mon tapis me dévisagent et n’omettent pas de me mentionner qu’ils n’ont pas envie de se serrer les uns contre les autres dans le noir pendant plus de 7h de vol. Enfin…

J’ai le trac, mais un bon trac.

Je suis enthousiaste face à tout ce qui m’attend à la maison; La famille, Géro, l’Université, l’été et un garçon. J’ai ne réalise pas encore que je quitte le Beemster, pas seulement pour un weekend, mais pour de bon cette fois ci. Que dès samedi, je passerais de l’anglais au français, de la vaisselle à l’animation et de la vie d’Au pair à celle d’une jeune étudiante universitaire.

10 mois derrière. 2 jours devant, mais qui filent si lentement.

Vivre à l’étranger n’aura pas toujours été facile, mais j’y aurai pourtant vécu les plus beaux moments de ma vie.

48 HEURES
À suivre…

26.6.11

Lou joue dans la boue

Dimanche 19 juin 2011

-Sloot en Slob #2
(Après 10 mois, je me rends compte que j’ai mal orthographié le tout depuis le début!)

Franchement, une fois la période d’adaptation des premiers mois terminée, la vie d’Aupair n’occasionne pas beaucoup de stress dans mon organisme et c’est seulement quand j’ai les deux pieds posés sur la ligne de départ de mon 2e Sloot en Slob que je m’en rends compte! Mon stress, qui se transformera rapidement en adrénaline, monte en flèche quand ‘twee minuten’ résonne dans le micro de l’annonciateur. Puis, pour plus de plaisir encore, la course ne commence pas avec un petit jogging tranquille, c’est directement une sloot, à quelques centimètres de mes pieds. Je cours avec Ilona et Anouk.

Et il fait FROID!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mettons que j’aurais bien échangé mes cuissard et mon bikini contre un gros chandail de laine!

4,2 km et 40 slooten. Houlala!

Malheureusement, Anouk se blesse à la cheville dès le début et comme on s’était promis de courir tout les 3 ensembles, on marchera le reste de la course. De toute façon, aucune d’entre nous ne courrait pour monter sur le podium. Si c’était le cas, je n’aurais jamais pu me permettre de rire et sourire à chaque fois que je réussissais, de peine et de misère, à sortir des slooten qui avalaient parfois mes jambes au complet!
40 minutes plus tard, je suis attendue comme une championne (avec un temps de ‘plus ou moins’ champion…) à l’arrivée. Le visage couvert de boue, on me demande mes impressions sur la course. C’est avec fierté que je tâche de mentionner que ce n’est pas la première et surement pas la dernière!

De la boue, j’en avais partout! Pour vous donner une idée, après une longue douche de 15-20 minutes, j’ai encore besoin de 10 Q-Tips (dans CHAQUE oreille) pour retrouver mon ouïe à 100%.

Dimanche 26 juin 2011

-Sloot en Slob #3

3,2 km et 22 slooten.

«De la petite bière» me dis-je après celui de la semaine dernière. Hélas! Quelle erreur de ma part d’avoir sous estimé mon adversaire. En effet, de l’extérieur, la course me semble plus attrayante, moins longue et moins de slooten. On ne le répètera jamais assez j’imagine, mais c’est l’intérieur qui important, ici au sens propre et figuré! Les slooten sont beaucoup plus profondes et boueuses. Comme je mentionne à Ilona entre deux trempette; «From a plane, we look like little pieces of chocolate running among the cows and the sheeps!»

Je suis tout même plus satisfaite de notre performance, car cette fois nous courront toute la course sans nous arrêter…..ET nous sommes dans le top 10 femmes avec un temps de 20 minutes quelques! YÉ!

Une seule photo fut prise lors de ces 2 dimanche. Malheureusement je n’en ai toujours pas fait possession, alors vous devrez une fois de plus me croire sur parole!
Plus que 13 !

21.6.11

Le temps file

Je courrais dans la boue dimanche après-midi.
Kat a quitté hier après-midi.
Et je végète dans mon lit en cette après-midi de pluie.
Les aéroports, ça me donne toujours mal au ventre.
Assises autour de notre dernier café, Kat, Lisa et moi discutons de tout et de rien. J’ai tout de même la gorge serré et la larme à l’œil. Pourquoi Amsterdam a fait entrer Kat dans ma petite routine? Je ne suis pas encore certaine à 100%. Ce dont je suis sur, c’est que nous avons mordu à pleine dent dans tous les moments que la vie nous a amenées à partager ensemble. Et comme Kat nous disait;
‘They will always stay, even as a fade memory’
Le temps file et son avion partira sans elle si l’on continue comme ça! Embrassade, larmes, accolades, larmes et Au revoirs. Des Au revoirs qu'on lance en l’air et qu’on laissera voguer entre l’Atlantique et la Méditerrané. Des Au revoirs qui devront errer pour quelques années, sans trop savoir quand ils déploieront leurs ailes à nouveaux pour devenir retrouvaille.
Sinon comptez-vous? Il ne reste plus que 18 petits dodos avant le grand retour!


16.6.11

Un éléphant qui se balançait sur une toile toile toile toile d'araignée






Ça sens la Fin, celle avec un grand F, à plein nez cette semaine.

C'est la dernière de Katerina, alors exceptionnellement, on toast Mardi soir dans un petit bar du Joordan avec Lisa et Mélina. Encore une soirée de fille!

Les garçons sont en congé cette semaine. Pieter dort chez un ami jusqu'à...On ne sait quand! Cas se repose, car il a passé le weekend précédent dans un camp de vacance et Jan est à l'école. Marc et Froukje m'accordent donc plus de temps libre qu'à l'habitude, d'où mon escapade du mardi soir à Amsterdam avec les filles.

Mardi et mercredi seront donc mes premières, et loin d'être les dernières, 'dernières fois'.

-Je dors dans le grand lit de Kat pour la dernière fois
-Je passe mon dernier mercredi avec Kat et ses 2 petits monstres
-Je souhaite la meilleure des chances aux hostparents de Katerina qui quittent dès dimanche pour une nouvelle vie au Canada.
-Etc...

All good things come to an end...

Nous réussirons tout de même à immortaliser ce dernier mercredi à notre façon. ARTIS, le grand zoo d'Amsterdam, nous attends. Bart et Huub nous gardent bien occupées. La pluie nous force malheureusement à rentrer plus tôt que prévue.

9.6.11

Happy Birthday !

Alors je passe aux aveux.
C’est mercredi soir, en chemin vers Amsterdam, que la curiosité m’a piquée tellement fort que je n’ai pu m’empêcher d’ouvrir 3 lettres* que j’avais spécialement commandées pour mes 20 ans. Je me suis donc permise de lire le tout quelques heures à l’avance…Je l’avoue, mais que voulez-vous!
(*J’avais demandé à Mamie, Maman et Papa de me faire rêver et de me raconter leurs 20 ans. De m’écrire un petit mot et de m’envoyer des photos. )
Dès la première phrase de la lettre de Mamie, je me mets à pleurer et ça durera jusqu’à ce que je voie la moustache de Papa!
Les gens dans l’autobus me dévisagent, mais je suis si absorbée dans un monde qui s’est arrêté de tourner pour un instant, un instant qui m’aura permis d’ouvrir tout doucement la porte de mes 20 ans, que je n’y porte pas attention. J’oublie même d’avoir mal au cœur dans l’autobus! Je m’entends pleurer bruyamment et ça me fait rire. Je suis coincée dans un de ces moments de folie, d’hystérie, mais curieusement, je ne cherche pas à en sortir. Les larmes roulent par paire le long de mes joues. Après plusieurs tentatives, mes revers de mains se lassent et n’essaient même plus de sécher mes pleures. Je laisse rouler et couler mes larmes sans pudeur.
Je me sens bien. Je lève la tête. Je soupir. Je sourie et oups…Le mal de cœur refait son apparition à cet instant! Je réalise que je suis revenue sur terre, plus précisément dans l’autobus en route pour Amsterdam.
Katerina et Lisa passent me cherche à vélo à la gare centrale et un verre de vin nous attend à la maison. À minuit pile, nous trinquons donc à mes 20 ans. Au même instant joue à la radio Con te Partiro de d'Andrea Bocelli. Si seulement vous aviez vu le sourire que cette chanson m’a décroché. Pour mettre certain en contexte; C’était la dernier chanson du spectacle 2010 des campeurs de Géronimo. Les yeux humides, je dis Au revoir à mes 19 ans et j’entre dans la vingtaine, le visage resplendissant. Du vin ‘cheap’ de Albert Heijn (équivalent d’IGA), de la musique et 2 meilleurs amies. Comme je leur disais mercredi soir: Turning 20th isn’t so bad after all!
Jeudi matin, un piquenique dans le Vondel Park est à l’horaire. Lisa a cuisiné une délicieuse salade de pâte. Puis, comme c’est ma fête, j’ai droit à des ‘Swedish Balls’. Ne vous inquiéter pas, je détiens maintenant le secret de sa fameuse recette, que je ramènerai sans aucune doute à la maison! On prend du soleil toute la journée. La vie est belle et facile.
Vendredi, après avoir avalé les mensonges de Katerina et Lisa;
Kat: ‘I have something to do in the afternoon and I really need to be alone. I’ll tell you everything tonight’
Lisa: ‘I’m meeting with Margot, but I’ll see you tonight for dinner.’
Je me rends au FOAM muséum, le musée de photographie d’Amsterdam. Puis, je prends un thé chez Café Brecht et vagabonde entre canaux rues et ruelles pour le reste de l’après-midi.
De retour chez Katerina, on commence à se préparer pour notre soirée de filles. On doit rejoindre Lisa à son appartement, puis on retournera souper dans un petit restaurant du Joordan. Du moins, c’est ce qu’on m’avait fait croire jusque là! Dès que j’ouvre la porte de son appartement, j’entends 4 autres filles crier : SURPRISE! Daiva, Justina, Melina, Cynthia! Tout le monde était là! On boit des Mojitos et on mange du gâteau au chocolat. 20h30; C’est l’heure de quitter pour le restaurant, mais personne n’a vraiment très faim! La soirée se terminera aux petites heures du matin dans un bar près de Leidseiplein.
J’étais très ému de tous les efforts que Katerina et Lisa avaient mis dans l’organisation de cette soirée :) .
Samedi, on végète dans le Westerpark au soleil toute la journée et dimanche je rentre souper à la maison, car ma petite famille m’avait organisé un souper de fête.

30.5.11

Un peu de blabla

Du soleil pour commencer ma semaine, je ne pourrais pas demander mieux.

Alexandre Gauthier est en ville! Après Paris, on se retrouvera à Amsterdam dès demain.

Bobépine et Bilboquet sont en Islande. Je sais qu’ils feront bon voyage et qu’ils s’amuseront comme des petits fous!

Tutu et Soya seront aussi à Amsterdam dans moins d’une semaine. J’ai bien hâte de flâner dans les cafés du Joordan en leur compagnie.

Xavier parle d’une visite le temps d’un weekend en juin.

Comme vous voyez, j’aurai de la belle visite dans les prochaines semaines!

En ce dernier lundi du mois de mai, je rentre à la maison dans exactement 40 dodos. Je commence à m’inquiéter en comparant la place dans mes valises qui n’est plus tout à fait proportionnel à tout ce qui se trouve dans ma chambre.

Bref, je suis toujours en vie et je vous reviens très bientôt avec quelques péripéties un peu plus palpitantes!

10.5.11

plus que 8 huit-end!






Depuis avril, le temps file.

Il y a un mois, j’étais à Barcelone et j’avais ‘ben du fun’ avec Zythum.

Il y a 3 semaines, j’étais à Paris avec Alex et 3 nouvelles amies. (Photo4)

Il y a 2 semaines, j’étais dans les rues d’Amsterdam à célébrer la fête de la Reine (encore avec Zythum!). (Photo 1-2-3)

Ce weekend, j’étais à Berlin avec Lisa. (Photo 5)

Et dans 60 jours, je serais dans vos bras à verser des larmes de joie!

Dans ces 6 points, je n’en sélectionnerai que deux, mais tout le plaisir sera pour moi de vous blablater ça une autre fois!

Point numéro 1 :

Remplacez votre chandail bleu pour un orange
Troquez votre ‘’Bleue’’ pour une ‘’Heineken’’
Optez pour des conjugaisons Hollandaises plutôt que Québécoises
Ajoutez des ventes de garage à tous les coins de rues
Chantez ‘Lang zal ze leven’ en remplacement des Cowboys Fringants

Et voilà, vous êtes fin prêt à fêter toute la journée le Koniginnen Dag! Je dois vous avouez que c’était complètement fou. Je me promenais dans les petites rues, habituellement si tranquilles, du Joordan avec Katerina où, pour la journée, les gens avaient montés nombreux petits kiosques où l’on pouvait trouver à peu près tout ce que vous pourriez imaginer. À gauche, on t’offrais une photo (du genre ‘put your face in the hole’) avec la famille Royale, puis à droite, des gâteaux au chocolat pour 0,50¢. On offrait même, pour la modique somme d’un euro, un petit podium où une foule d’inconnue t’offrait la plus grandiose des ovations durant une minute complète! Ils sont fous ces Néerlandais….!

Ce même weekend, j’ai aussi vu le spectacle de Patrick Watson au CouncertGebouw, une salle de concert très prestigieuse d’Amsterdam selon Marc. Le spectacle était MAGNIFIQUE. Moi qui ne m’y connais pas plus que ça en musique et qui prends rarement le temps d’analyser tous les sons audibles dans une chanson, je me sentais comme une petite fille devant laquelle on ouvrait une petite boîte à musique pour révéler tous ses secrets. Il y avait quelques Québécois dans la salle, mais une grande majorité d’Hollandais. Le spectacle se termine sous le tonnerre des applaudissements de la salle. Tous semblent avoir adorés. C’est dans ces moments, où nos artistes sont reconnus et appréciés mondialement, que je suis fière d’être Québécoise. Remercions d’ailleurs ce chère Monsieur Harper qui s’apprête à couper dans le domaine des arts considérant qui s’agit d’une perte de temps et d’argent. Vendons dont tous du pétrole à place ! YES!

Mais je vous invite quand même à jeter un coup d'oeil ici:
http://cultuurgids.avro.nl/front/detailklassiek.html?item=8247898
Cette soirée la, le spectacle était enregistré.

Point numéro 2 :

Berlin !

Avoir été Au pair à Berlin, vous m’auriez peut-être perdue pour un peu plus d’un an. Quelle ville! Marc me l’avait bien dit. L’atmosphère et l’ambiance sont différentes dans cet ancien village de pêcheurs.

Je dors chez Lisa mercredi soir, car notre avion est à 8h le lendemain matin, ce qui signifie que l’on doit se lever vers 5h30! Ouf!

Saviez-vous qu’en faisant la grasse matinée tous les matins, vous manquez LA plus belle des douceurs de notre monde? Que celle-ci est gratuite et accessible à tous? Que cette douceur détient un pouvoir qui pourrait mettre fin à n’importe quelle guerre si l’on prenait tous quelques minutes pour la regarder, s’apaiser et s’intérioriser chaque matin. Je réalise que l’humain n’est point créateur des merveilles de notre monde. La seule responsable, c’est la nature…. mais encore une fois, le réchauffement climatique n’existe pas. Vive le pétrole. Merci Steph!
Jeudi matin, le levé du soleil me plonge dans mes rêveries.

Ce weekend, j’ai donc fais du vélo le long du mur de Berlin et mangé une crème glacé sur la pelouse du BerlinerDam. Je me suis perdu dans le Mémorial de l’Holocauste. J’ai vécu ma première expérience de CouchSurfing. Et je suis tombé en amour avec Berlin.

Je n’ai aucun autre voyage prévu en dehors du pays dans mes 2 derniers mois, mais Delf et du camping dans les îles au nord de la Hollande sont au calendrier!

19.4.11

De A à P !





21 degrés Celsius, beau gros soleil et petites gouttes qui perlent dans mon front, je pense à vous après avoir entendu à ‘Salut Bonjour’ que du grésille, de la pluie et de mauvaises conditions routières vous attendaient dans les prochains jours. Je penserai à vous…

Rappeler vous il y a 6 ou 7 mois de cela, je vous écrivais de la même petite chaise de patio, sous les derniers rayons de soleil du mois de septembre.

J’ai troqué mon Patrick Watson pour du bon vieux Coldplay et me voilà, à critiquer mes premières observations de se merveilleux monde Hollandais. Alors que je rentrais de mon hebdomadaire marché du mardi, je me rends compte que les moutons, je ne les trouve plus si laids. La vérité, c’est que j’ai oublié à quoi ressemblaient les nôtres…À ma grande surprise, j’apprécie aussi la ‘ride’ de vélo. Pédaler en vitesse 1 m’épuisait dans mes débuts, alors que c’était la plus facile. Maintenant, c’est la 2 qui fait du temps plein et la 3 qui travail à temps partielle.

J’ai aussi 2 nouveaux Slot & Slob à l’horaire en fin mai, début juin et je les attends avec impatience!

Les tulipes ont commencé à éclore, formant d’immenses mosaïques de couleurs dans les champs de Beemster. Comme si le vert des grands champs avait blasé les fermier, qu’ils avaient décidé de sortir leurs crayons de couleurs, puis, sans dépasser, avaient tracés de grandes lignes sans fin, jaune, rose et rouge dans leurs grands cahiers à dessins. C’est tout simplement magnifique…

Comme j’ai mentionné à une très bonne amie du secondaire dernièrement:
Toi, tu vis pour être la goutte de pluie d’automne qui vêtira son manteau d’hiver pour se transformer en magnifique cristal de neige. C’est ce qui te rend heureuse. Moi, je suis un petit bourgeon du printemps qui attend avec impatience son explosion de pétales. (Ou comme un gros ours qui aurait hiberné toute l’hiver pour se réveiller au mois de mai, mais je trouvais la métaphore moins charmante.)

Pour le weekend de Pâques, j’ai reçu une invitation pour rejoindre 3 autres Aupair, dont une Parisienne, dans un aller-retour Amsterdam-Paris. Je n’étais pas certaine de vouloir retourner à Paris, puis après une discussion avec mes hostparents et les judicieux conseils de Cas : ‘It’s not because you have been once to Australia that you can’t go back’, j’ai décidé d’y retourner! Noël en Suisse, Nouvel an en Allemagne et Pâques à Paris. Ça sonne bien non? Je me suis dit que c’est quand même bien dans la vie d’être aller plus souvent à Paris qu’à Québec city !

6.4.11

Vamos a la playa de Barcelona!

Dans moins de 24 heures, je me ferai griller les fesses au soleil de Barcelone, avec en prime, de la bonne compagnie! Je vais rejoindre Zythum ! Youpidoulaïdou!

Je reviens lundi le 11 avril, alors Mamie ne t'inquiètes pas si tu n'as pas de nouvelle ce weekend!

Sur ce, je vous laisse avec de charmantes images de mes petits monstres.



27.3.11

Het is de lente !






Je suis en retard : Vrai, mais c’est avec explications.

Dans la nuit de lundi à mardi, c’était la tempête dans mon ventre. À mon réveil, je dois me rendre à l’évidence, j’ai la néerlando-gastro-hollando. OLÉ…Dodo tout la journée, congé de souper et tranche de pain vers 22h pour un estomac bien ‘magané’. La nourriture se fait rare dans les jours qui suivront, mais une semaine plus tard, j’ai presque retrouvé une alimentation normale. Je me sens encore un peu ‘nauséeuse’ après mes repas, mais mettons cela sur le dos de mon hypocondrie …

Donc me revoici avec mes péripéties;

1.J’ai passé le cap des 7 mois. J’entends Mamie dire : ENFIN! Moi, c’est : DÉJÀ?!? qu’on peut lire dans mes grands yeux ronds! 7 mois? Difficile à croire, même avec mes hauts et mes bas…

2.J’ai monté un vélo pour la première fois dans la grande ville d’Amsterdam. Ce fut une expérience, ma fois, aussi intéressante que stressante! Les voitures, elles sont partout. Les piétons, toujours dans le chemin. Et les autres cyclistes, jamais contents et toujours entrain de te driiiiiiiiiiiingner (Drigner, verbe, provient du Driiiiiiiiiiiiing de leur maudites clochettes). Conclusion : Conduire un vélo dans Amsterdam : CHECK !

3.Et si l’on restait dans le même sujet? Ça vous dit? Bien fière de mon exploit, je dois l’avouer, j’ai FINALEMENT monté un vélo comme un vrai Dutch! Alors je vous explique. Tous les vélos Hollandais sont munis d’un petit ‘rack’ (désolé l’anglicisme ici, mais il m’est difficile de m’exprimer autrement pour vous expliquer). Le principe est bien simple. La personne qui conduit le vélo commence à pédaler, puis le passager/ère court à ses côtés quelques fractions de secondes. ET HOP! Suffit de faire un petit saut pour aller poser ses fesses sur le soit disant ‘rack’. Mais attention, ce si fameux saut, c’est de l’art. On doit bien le centrer, pas trop à droit, ni à gauche, et attention au rebond! Alors voilà, je suis presque une officielle Hollandaise, ne reste plus qu’à apprendre à apprécier la Stempot et les Specklapjes pour officialiser le tout…

4.Ils sont désormais plus d’une centaine, mais n’étaient pas plus qu’une douzaine lors de notre première rencontre; Les bébés moutons de nos voisins. J’ai eu la chance d’assister à deux naissances, en LIVE ! La première, 3 bébés, mais malheureusement, l’un d’entre eux est décédé quelque minutes après sa naissance. Imaginer la vie et la mort cohabiter dans un même ventre, j’en avais des frissons…Je n’ai versé aucune larme, mais c’était tout près.

5.J’ai appris à Cas à faire du tricot, à SA demande, je tiens à préciser!

6.J’ai vu mes premières ‘Sneeuwklokjes’, une délicate petite fleur blanche, appelé aussi Perce neige. Les jonquilles sont venues me saluer cette après-midi. Les tulipes sont encore un peu gênées, mais j’ai l’impression que ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elles nous montrent leurs vraies couleurs!

7.Comme je n’ai cessé de retarder ma publication, ce point me semble un peu hors sujet maintenant, mais vous êtes libre d’en faire tout de même la lecture;

Entre une lecture sur la situation au sein du gouvernement Libyen et un cliché des nombreux désastres Japonais, je tombe sur une chronique, mais fois, fort intéressante…L'affaire Pacioretty-Chara. Sans transformer mon blog en débat politique et perdre tous mes amis (le ‘e’ ne s’applique qu’à Caro et Steph) fans de hockey, et Dieu sait qu’ils sont nombreux…Je tenais simplement à m’exprimer, de façon très brève, sur cette histoire de O-K, K-O. Sommes-nous tous d’accord pour dire qu’un coup de poing reste un coup poing? Oh la la! Ça commence mal! Je vous vois déjà me faire des gros yeux et vous entends argumenter de l’autre côté de l’océan. Mais s’il vous plaît, expliquer moi, jeunes hommes, pourquoi certains d’entre vous démontre autant d’enthousiaste lorsqu’une bataille, coups de poings inclus, éclate sur la glace et soudain, beaucoup moins, lorsqu’il s’agit d’un coup de poing (peut-être un peu trop bien placé pour le qualifier d’accident, je vous l’accord) venant blesser un bons joueurs? Sans explication, je suis dans le regret de vous annoncer qu’il m’est impossible d’appliquer mes initiales sur cette pétition qui circule sur Facebook, où je me suis vu invitée quelques fois (et même avec, j’en doute fort bien…). Comme promis, je fus brève et c’est déjà la fin. Passons au sujet suivant!

8.J’ai fais du pédalo dans les canaux d’Amster-d’eaux

9.Pour la deuxième fois en moins d’un an, je ferais partie de l’actualité Néerlandaise. J’ai tout de même gravie quelques échelons depuis le ‘Slob & Slot’. Je fus interviewer par une journaliste du ‘Volkskrant’, l’équivalent de La Presse ou Le Droit.
Tout à commencer après avoir parlé d’un piquenique d’Aupairs dans le VondelPark avec Marc, mon hostpapa. Marc, lui-même chroniqueur dans le Volkskrant, me dit qu’il pense envoyer quelqu’un pour écrire un article sur ce fameux meeting d’Aupairs. ‘Hahaha! You are so funny Marc’. Ce fut ma réponse. J’aurais peut-être du le prendre un peu plus au sérieux…Je vous donnerais donc plus de détails lorsqu’il y aura publication de cette article dans la prochaine semaine. À suivre…

10.Aujourd’hui, je suis allé jusqu’à Zaandam avec Ilona, ma voisine. Ça fait maintenant partie de mon quotidien de m’embarquer dans des activités auxquelles je suis certaine de ne jamais participer à mon retour au Québec. Vous savez, dans la vie, il y en a qui collectionne les cuillères, pour d’autres, c’est les timbres et bien pour Ilona et ses trois tantes, c’est les sacs de thé ! J’ai donc collaboré à des échanges de sacs de thé tout mon avant midi. Ce fut ma fois….intéressant. J’avais l’impression d’assister à la pièce de Michel Tremblay, Les belles sœurs, à la seule différence qu’elle était présenté en Néerlandais et que les timbres furent remplacer par des sachets de thé!

Alors me voilà, dimanche soir, l’heure de mon cadran avancé et 1h de clarté de gagné en soirée!

À venir : Barcelone dans moins de 2 semaines avec Zythum et des projets pour Berlin avec Lisa !

20.3.11

Les Fables de Marie-Lou

"Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Etes-vous sage ?
Repartit l'animal léger.
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.
- Sage ou non, je parie encore."
Ainsi fut fait : et de tous deux
On mit près du but les enjeux

Alors que je rentrais à la maison, après le weekend le plus ensoleillé depuis mon arrivée, cette Fable de Lafontaine me fait sourire quand je me surprends entrain de courser contre un lièvre durant une bonne minute complète!

Puis, en le perdant de vue, je m'entends lui crier : Rien ne sert de courir; il faut partir à point!

Je vous reviens demain avec plusieurs petites péripéties!

Lou xx

28.2.11

Un petit oiseau en Espagne








J'ai tellement d'aventures à vous racontez que j'ai peur d'en oublier. Alors me voilà, à peine 24h après être rentrée à la maison, devant mon ordinateur à tenter d'assembler toutes les pièces de mon périple espagnole. Olé!

Lundi matin, réveil brusque vers 6h30. J'ai dormis chez Maggie pour être plus près de la station de train. Je fais mes aurevoirs, qui sont cette fois, un peu plus longs qu'à l'habitude, car quand je rentrerais de l'Espagne, Maggie aura quitté pour l’Allemagne, puis pour Vancouver dans la semaine qui suivra. Mais l'excitation d'une prochaine visite au Québec vient prend le dessus sur la petite touche de mélancolie que l'on percevait dans nos voix. Ma journée de voyagement s'annonce longue, alors j'utilise les vieux trucs de Papou: Les étapes!

Étape1: Vol Amsterdam-Madrid, durée 2h30
Étape2: Métro Madrid aéroport- Madrid bus station, durée 45minutes
Étape3: Bus Madrid-Grenade, durée 5h (Outch!)

Après un rapide coup d'œil à l'écran des vols, je constate que mon avion aura 50 minutes de retard...Ça commence mal, mais je reste positive! Après avoir pris place dans le gros bolide d'Easy Jet, je me surprends à sourire, en observant l'hôtesse de l'air en chef. Elle rit beaucoup, gesticule après chacun de ses mots et parle fort en espagnole. Même avec le temps brumeux d'Amsterdam, elle arrive déjà à me faire sentir la Chaleur Espagnole! Le vol se déroule très bien, de même que mon trajet dans les Métros de Madrid. Comme mon vol avait pris du retard, j'ai manqué le bus de 14h00 et je dois attendre le prochain à 16h30. J'en profite pour m'acheter un petit quelque chose à manger et je me rends rapidement compte que l'anglais ici, ce n’est pas une priorité pour les employeurs! Arrivée à Grenade, j'attends quelques minutes, puis je sursaute quand j'entends dans mon dos; CantaLOUUUUUP! C'est Moka qui est venue me chercher! On se dirige vers son appartement. Ça jase, ça jase, ça jase et ça n'arrête plus. Je prends une douche rapido presto et direction : Bar à Tapas (Moi qui croyais que les Bars n'étaient que des légendes!) J'avais tout faux! Le principe est bien simple: Avec chaque boisson commandée, tu reçois une montagne de nourriture! Moi et mon appétit d'ogre, après 1 tapas, on n'a déjà plus faim, mais quel délice ces petites bouchés...

Je ne vous le mentionnerai qu'une seule fois, mais nous avons fait la grâce matinée à tous les matins de la semaine. Que voulez-vous, c'est à ça que ça sert les vacances! Donc après les fameuses crêpes, cuisinées selon une recette bien spéciale de Coaticook, j'ai droit à une visite guidée de Grenade. Il fait beau et chaud, que pourrais-je demander de plus? On emprunte de petits chemins qui nous amènent dans le haut de la ville. La vue est splendide et à couper le souffle. Sur le chemin du village, on s’arrête dans quelques boutiques Marocaines, où je tombe en amour avec un sac à dos. C’est le coup de foudre, mais je reviendrais finalement le chercher quelques jours plus tard. Le plus gros défi de mon aventure : Les heures de repas. Vers 22h, On commence à préparer un couscous Marocain. Moi je dors debout. Je reçois la permission d’aller me reposer le temps que la cuisson se termine. Quand on me réveil 1h30 plus tard, j’ai tout sauf faim! Je prends 2 ou 3 bouchés et mon estomac est plein. C’est ainsi qu’on me baptise ‘’Petit oiseau’’, surnom qui me suivra jusqu’à la fin de mon voyage.

Dès mon arrivée, je mentionne à Moka que je veux vivre comme une vraie Espagnole! Erreur monumentale? Je vous laisse faire vos conclusions! Direction gym, où l’on participe à un cour de spinning de 50 minutes. Mot du jour : Arriba, qui signifie en haut. Puis, on passe 3 petits quarts d’heures dans les spas et saunas, une récompense bien mérité! On marche un peu plus ‘’downtown’’ aujourd’hui, où les grandes chaines de magasins se trouvent. J’aperçois aussi la Sierra Nevada entre les nuages. Température ressentis : 21 °C !

Jeudi matin, j’explore Grenade toute seule. Je prends quelques clichés, puis je rejoins Moka un peu plus tard dans l’après-midi. On s’installe sur une terrasse de la Plaze Nueva, où l’on prend un café avec Alysa, une très bonne amie de Moka. On se dirige ensuite vers Puerta de Elvira, qui fut autrefois, la porte d’une grande fortification. Clic, clic, clic et on monte encore dans le haut de la ville, où se rassemble les Hippies et où l’on fait des folies dans les graphities. Pour ceux qui connaissent, j’ai aussi droit à une mise en scène de ‘3 tits veaux’, pour les autres, ce n’est pas si important. Comme c’est notre dernière soirée pour fêter, Moka m’amène boire un porron. Pour vous donner une idée, c’est un type de pichet issu du croissement entre une bouteille de vin et un arrosoir. Ça ressemble drôlement à ceux que je manipulais en chimie organique, à la seule différence que cette fois ci, ils sont le ‘fun’ à utiliser! Puis, deuxième coup de foudre de la semaine: La chupiterias, un endroit où l’on sert que de petits vers à shooter, parfois alcoolisés et d’autre fois sans alcool. C’est plus comme dessert, car ils sont généralement très sucrés et garnis de crème fouetté.

C’est un retour à la réalité pour Moka vendredi après-midi, car elle doit aller travailler. J’en profite pour visiter l’Alhambra, l’acropole médiévale la plus majestueuse de toute la région de la Méditerranée. Magnifique? Le mot est faible. Imposante? Ce n’est pas encore assez fort. Malheureusement, au milieu de ma visite, les batteries de ma caméra ont rendu l’âme. Je n’ai donc pas beaucoup de clichés de l’endroit…
Je suis restée assise tellement longtemps sur la vieille pierre, à contempler la grandiosité de tout ce qui m’entourait. J’essayais tant bien que mal de m’imprégner de toute cette beauté pour que vous puissiez la revoir dans mes yeux, au travers de mon regard. Et même avec le peu que je crois avoir réussi à capter, c’est à vous en donner la chair de poule. Pourquoi l’homme gaspille autant d’énergie à détruire de ces mains , des cultures, en les bombardant, en les massacrant et en les anéantissant, alors que de ces même mains, il réussi à bâtir des monuments qui traverse le temps et qui ajoute autant de richesse au patrimoine d’un pays? Je n’ai toujours pas trouvé de réponse à se questionnement, qui me heurtait en plein visage sur la plus haute tour de l’Alcazara, la plus vieille partie de l’Alhambra…

En soirée, fidèle à une certaine spontanéité qui me travaille depuis quelque temps, je me rends à l’auberge de Moka dans le simple but de lui tenir compagnie, puis me retrouve finalement dans les bains arabes de son Auberge, avec un massage à l’horaire. Enfin après 19ans, j’offre cette petite douceur à mon dos. Il me remercie 2 jours plus tard en m’offrant le plus grand mal de dos de l’histoire, mais ça, c’est une autre histoire…

Puis, j’arrive finalement à la dernière journée de mon périple. Je me promène encore dans Grenade en après-midi, car Moka est au travail. Je prends un cappuccino avec Alysa dans un petit café Jazz. L’ambiance est très bien.

Et voilà, comme Cendrillon, sans véritablement m’en rendre compte, 00.00 approchait et mon conte de fée tirait à sa fin. Je saute donc dans un taxi et me dirige vers la station d’autobus, après avoir remercié chaleureusement ma petite chupitos pour la semaine fantastique qu’elle m’a fait vivre. Moka, ta passion pour l’espagnol est inspirante et je remercie la vie de t’avoir mise sur mon chemin, il y a deux ans, dans un petit village du Québec, entre Montréal et Papineauville. Sans toi, je ne serais pas entrain de vivre cette merveilleuse expérience, qui m’en fait souvent voir de toutes les couleurs! À bientôt Chupitos!

13.2.11

Paris, c'est la vie! C'est pas l'enfer, c'est pas le Paradis!




Petite parenthèse avant de vous racontez Paris! ;

Hier après-midi, Cas, tout fière, me présente une liasse de billets. Quatre-vingt dix euros pour être plus précise.
-Wow! That's a lot of money! What did you do to get all that money Cas?
-Noffthing! (Les Néerlandais ont tendance à mettre un 'f' avant un 'th')Me répond t-il avec une grand sourire naïf.
Ah! me dis-je alors. Que la vie est belle quand on a 9 ans et une fille Aupair à la maison pour faire son lit, desservir son assiette et ramasser ces jouets. Enfin...Fin de la parenthèse.

Si nous revenions à nos moutons!

Alors, après trois heures et quelques minutes de TGV, roulant à une petite vitesse de 175 km/h au lieu de 300 km/h en dépit de problèmes techniques. Après quatre ou cinq (la mémoire défaille..) station de RER. Et après nombreux regards dévisageants du à mon encombrant sac à dos en pleine heure de pointe, j'aperçois, tout en haut de l'escalier (pas roulant, l'autre), un homme, grand et svelte, adossé sur le mur de béton.

C'EST ZYTHUM!!!!!!!!!!!!!!! Ou Julien pour les intimes, mais ça, c'est pas moi.

Ça jase, ça jase et comme ça fait du bien de pouvoir m'exprimer simplement en français. Une soirée bien particulière nous attends. Après avoir rapidement visiter la coquette petite maison de la Suède dans la cité Universitaire, nous voilà en route pour le spectacle de Fred Pellerin. Nous arrivons 10 minutes en retard, mais le spectacle est excellent. Tout comme son premier spectacle (que je n'ai qu'entendu sur CD soit dit en passant) 'Il faut prendre le taureau par les contes', Fred donne un ton humoristique à ces histoires, en y ajoutant une moral à vous faire verser quelques larmes. Il est tout simplement fantastique.

Samedi matin, on opte pour les grands classiques; La Tour Eiffel et Les Champs Élysées. On mange un Kebab sous la Tour, puis on prends quelques photos. Pauvre Zyzy! Je crois que je lui fais un peu honte avec mes ''thumbs up'', mais tant pis! On marche un peu dans les grandes rues de shopping, puis j'en ai ma claque de tous ces trucs touristiques et on se retrouve dans de plus petites rues, beaucoup plus agréables. En rentrant à la maison, on arrête à la boulangerie au coin de la rue et je goûte à mes premiers macarons. LEKKER LEKKER LEKKER! C'est ce que mes papilles gustatives crient à pleins poumons! Pour souper, on se gâte et on s'offre un plat culinaire des plus raffinés. Auriez-vous une petite idée? Avant son départ, Zythum avait placé quelques sachets de....sauce à poutine dans ses valises! Alors histoire que je ne me sente pas dé paysager, on épluche pleins pleins pleins de patates! Youpie....! On remplace le fromage squick squick par du mozzarella/boccaccini et le tour est joué! 'C'est pas parfait' comme le mentionne Zyt, mais c'est pas mal du tout!

Dimanche, direction Mont-Martres où un joueur de soccer exécute de folles prouesses. On fait aussi la visite de l'espace Dalì. Rapide détour afin de ''zyeuter'' quelques minutes le Moulin Rouge, car les batteries de ma caméra sont malheureusement vidées. Sur le chemin du retour, on s'arrête dans le cimetière de Mont-Parnasse. On s'arrête devant la tombe de Jean-Paul Sartres, Simone de Beauvoir, Charles Beaudelaire et Eugène Ionesco. J'ai une méga grosse pensée pour Bobino quand l'on passe devant la tombe du plus grand joueur Russe d'échec au monde!

Et voilà que le weekend tirait déjà à sa fin. Des petits travaux de dernières minutes pour Zythum et de la lecture pour Cantaloup. Je ne suis pas une grande fan des Aurevoirs, mais comme Amsterdam se trouve dans son top 10 des villes à visiter, je sais que l'on se reverra bientôt!

Alors c'est tout pour aujourd'hui.

Ps: Dans moins d'une semaine, j'aurais les fesses sous le soleil de Granada en Espagne avec Moka!

3.2.11

À vos marques, prêts, partez! (Mais pas comme dans le film)

La ligne d'arrivée n'est plus qu'à quelques centaines de mètres devant elle. Plus qu'un seule adversaire à devancer avant d'atteindre la plus haute marche du podium. Y arrivera t-elle? Le vent glacé la fouette sauvagement au visage. La face de ses mains brûle comme le feu alors que ses paumes bouillent. Tout son corps est en sueur. Elle ne ressent plus cette insupportable douleur au niveau de son muscle droit antérieur et son couturier qui la dérangait en début de course. Les cries de la foule ne sont plus qu'un bourdonnement incessant à ses oreilles. Son adrénaline atteint le plafond.

Son slalom frôle la perfection. Gauche, droite, gauche, droite. Puis, le moment fatidique. Celui qu'elle attendait. Celui que toutes ses fans espéraient. Un virage impeccable, une inclinaison idéale et elle prend la tête, puis, une demi seconde pour constater l'état de son opposant: Abasourdi.

Et voilà qu'elle fait le vide. Tout l'énergie de son corps est consacrée à la faire avancer dans se sprint final. Lorsqu'elle ouvre les yeux, dix bouquets de fleurs en main, son corps encore chaud et son visage rouge groseille, elle se sent soulevée par cette foule en délire. Elle a gagné.

FIN

Après ceci, certains se diront que ces (trop) nombreuses minutes/heures passées sur son vélo son entrain d'affecter dangereusement son cerveau. Moi j'aime bien me romancer, car ces temps-ci, rien de trop palpitant à vous raconter...Enfin ça, c'était avant le weekend qui m'attends à Paris!

Lexique:

L'adversaire: Un monsieur bedonnant au lunette rouge
La foule: Son imaginaire
Le slalom: Au travers des pointillés qui séparent la gauche et la droite de la piste cyclable
La ligne d'arrivée: Le premier croisement de rue
Le vent: Malheureusement bien réel...

25.1.11

Lekker?



Une tranche de bacon pour souper? Pourquoi pas! Ajoutez y des patates, pas pillées, ni assaisonées, juste ''rÔÔÔties'' dans ''poÊÊÊle'' et une bonne grosse cuillère d'épinards fraîchements sortis du congélateur.
Et voilà ! Le tour est joué !

Définitivement, l'adaptation aux divers plats typiquements Hollandais est encore très difficle...

Je termine mon assiette, avec un grand sourire, comme maman et papa me l'on enseignés, et lorsqu'on me demande mon appréciation générale entre A, B ou C, je suis TRÈS/TROP généreuse et j'offre un B...Ouf !

Bonne Appétit !

19.1.11

She's invincible !

Ce soir, je me sens invicible.

Es-ce l'alignement des planètes ou les marées? Le soleil qui se couche plus tard et se lève plus tôt? Es-ce l'hiver, qui au loin, m'agite la main en signe d'aurevoir et le printemps qui se précipite prématurément? Je n'en ai pas la moindre idée, mais ce soir, les 5 (ou 6)mois qu'il me reste en Hollande me semble minuscules. J'aurais donc la moitié de mon ''expérience de vie'', ''trip'', ''année de réflexion'' derrière moi? J'ai pourtant du mal à y croire...

Sinon, rien de trop beau à vous jaser. Paris dans 2 weekends avec un dénommé Remillard, l'Allemagne avec Sarah pour bientôt et l'Espagne (deuxième tentative) peut-être en fin Février!

3.1.11

Joyeux Noël et frohes neues jahr !




Alors me revoilà chez les Van Den Eerenbeemt! Après deux belles semaines de vacance, je repose finalement mon sac à dos derrière mon petit sofa. Voici ce qui vous attends dans les prochaines minutes: un petit/moyen/long résumé, pas vraiment résumé, mais peut-être abrégé, avec de longues et longues phrases, de ces deux fameuses dernières semaines!

Il était une fois, un

22 décembre
Marc me conduit jusqu'à la station de train de Purmerend. Direction Amsterdam Schipol, où une grande aventure débutait, il y a quelques mois déjà. Je suis fébrile, mais très enthousiaste à l'idée de revoir cette deuxième famille que j'aime tant. Donc après train, avion et re-train, j'arrive finalement à destination: Station Montreux. À peine les deux pieds hors du train, quelqu'un s'écrit:

''Elle est là! MARIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! YOUHOUUUUUUUU ! ''

Collision frontale entre la blonde et la noire, entre la grande et la petite, entre la meilleure et la amie! Maman Louise, Papa David, Juju et Vanouchska sont tous venue me chercher à a gare. Après les nombreux bisous de bienvenue et les chaleureuses accolades, on rentre à l'hôtel, où tout le monde, à l'exception près, s'écroule de fatigue. Viva le décalage horaire...

23 décembre
Joyeux Noël, Monsieur Côté
Salut ti-cul, on se reverra, le sept janvier


On part à l'aventure en grosse caravan Volkswagen. On aboutit à G-Staad, où l'on mange notre première (et sûrement pas la dernière!) fondu au fromage Suisse. On s'arrête aussi pour boire du Glüwein, une vin chaud avec des épices. MIAM. Puis, selon la tradition Lauzon, dans la soirée, une grande marche est prévu dans le petit marché de Noël de Montreux. Il est plus intéressant/mignon/coquet/agréable que celui de Bruxelles. Pour terminé la soirée en beauté, petite virée au Casino, où certaines chanceuses s'emplissent les poches!

24 décembre
Auto, auto, auto, auto, auto, voiturette électrique et taxi électrique! ENFIN, on arrive à Zermatt! L'hôtel est magnifique et zen à souhait! Van et moi, on s'endort à la piscine dans l'après-midi. Fondu au fromage pour souper dans un resto pas trop loin de l'hôtel.


25 décembre
Pour Noël, nous avions toute un programme! J'enfile deux paires de combines, mes bas de laine, mon nouveau chandail la cordée de Papa, mes pantalons de neige et mon manteau. Les pentes Suisses ne me font pas peur!Amenez en des losanges noirs! Enfin, ça c'était avant que l'ascension en remonte pente débute...Après une bonne dizaine de minutes, où j'apprends d'ailleurs qu'il en reste encore une bonne trentaine, mon enthousiasme est soudainement, disons, moins enthouastique.

''Ouin, c'est plus haut que je pensais'' m'entends t-on murmurer dans la petite cabine.

Aller courage! La température n'est pas géniale, car c'est très brumeux. Maman Louise, Ju, Van et Lou tentent tout de même leurs chances. Le premier virage n'est pas facile, mais je reprends le rythme tranquillement. On s'arrête pour dîner en haut de la montagne. J'ai tellement la tête qui tourne que je suis incapable de terminer mon assiette. À cette hauteur, je confirme que l'oxygène est beaucoup moins présent. Et moi qui me croyais en forme avec mon 3 X 45 minutes de vélo et ma natation!

Souper en haut de la montagne pour Noël.

26 décembre
Snow, Snow, Snow, Snow, Snow et re-re-re-re-re-re-snow. Mes mollets sont incrayablement tendus et mes cuisses brulent, mais les conditions sont parfaites. Elles nous font rapidement oublier la douleur. On soupe dans un délicieux restaurant de sushis. LEKKER!

27 décembre
Idem. À l'exception du Japonais qu'on troc pour l'Italien.

28 décembre
Bye bye Zermatt et re-Bonjour Montreux, où Marie-Lou avait un fois de plus oublié son porte-feuille. Même à l'autre bout du monde, certaines choses ne changeront jamais. On dort finalement à Interlaken, situé à mi-chemin en direction de Zermatt.

29 décembre
Je redoute le moment de quitter la deuxième famille, mais toute bonne chose à une fin. Les larmes aux yeux, je me répète que pleins d'autres belles expériences m'attendent et que je ne peux pas rentrer avec eux. Van me serre très fort dans ses bras et me dit que 5 à 6 mois, c'est vite passé. Ça me rassure un peu.

Si j'avais su ce qui m'attendais...J'ai trois trains différents à prendre pour me rendre à Wiesbaden, où Maggie demeure. J'attends le premier dans l'aéroport de Zurich. Quelques minutes avant le départ, une dame vient me demander des renseignements sur son train. Je l'aide du mieux que je peux et puis je réalise que nous sommes dans les mêmes trains. 5 minutes après avoir embarqués dans le premier train, nous (moi et la dame) arrivont à la Gare Centrale de Zurich. Sur notre billet, il est indiqué que nous avons seulement 7 minutes avant la prochaine connection. On court donc jusqu'au quai, où devrait se trouver notre deuxième train. Il y a déjà un train sur le quai. Sur notre billet, le départ est prévu pour 12h00. Pourtant, je vois que le tableau de ce train indique 12h02. J'y porte plus ou moins attention, car la dame est certaine que s'est celui-ci. (Moi qui vérifie toujours avant d'embarquer dans un train généralement, j'aurais du m'en tenir à la tradition!) Quand l'employée du train vient vérifier nos billets, je l'entends dire : Désolée, mais vous n'êtes pas dans le bon train. Celui-ci s'en vas à Berlin et ne s'arrête seulement qu'à Bern (1h de Zurich). Je devient blème. BERLIN, c'est en direction opposée de chez Maggie! Du coup, l'autre dame se met à paniquer et à engueuler l'employée.

Puis, 4 petites voix se mettent à résonner dans ma tête. Je me rappel un certain voyage où notre vol, en direction du Costa Rica, fut annulé. Je revois les gens s'énerver partout autour et Papa, Maman, Matante préféré et Luc qui restent calme. Qui nous expliques à nous, cousins/cousines, que ça ne nous avance à rien de s'énerver contre les hôtesses dans une telle situation. Ça nous passe propablement par une oreille et resort par l'autre, alors qu'on continue de bouder et de jouer au cartes. Voilà que ça revient me frapper quelques années plus tard!

Puis de toute façon, j'ai si souvent pris les mauvais trains depuis mon arrivé que je me suis interdit de stresser quand cela arrive.

Après m'être expliquer à l'employée en lui disant que je ne peux me permettre d'acheter un autre billet de train à 100euros, je m'en tire finalement très bien. Elle m'imprime un nouveau billet pour 10euros et m'explique où je dois desormais aller. J'entends la dame demander d'une voix (très basse) si elle pourrait obtenir la même chose. L'employée est alors beaucoup moins sympatique avec elle qu'elle le fut avec moi. Je me sens diplomate! Je lui sers la main et la remerci. Je suis fière de moi! Enfin bref!

J'arrive donc chez Maggie avec 1h30 de retard. Wiesbaden, c'est une petite ville près de Frankfurt. La maman de Maggie est une grande musicienne qui a étudié au Conservatoire de Musique de Montréal. Elle a grandit à Pointe-Claire. Ayant vécu au Québec une bonne partie de sa vie, je prends plaisir à lui énuméré quelques petits villages. Montebello:Échec Lachute: Succès! Les 5 jours passent beaucoup trop vite et sans m'en rendre compte, je suis déjà dans l'autobus en direction d'Amsterdam.

Un Noël Suisse et une Nouvelle Année Allemande que je suis loin d'oublier!